"Tante Fritzy" était une bande-dessinée éditée sous forme d'épisodes. Elle paraissait dans une revue de la presse féminine appelée "Mode de Paris". Ces anecdotes courtes étaient éditées sous la forme d'un demi A4, partagé avec une autre bande-dessinée appelée "Arthur et Zoé". Ces aventures racontaient la vie d'une femme de 30 - 40 ans, fine, élégante, qui véhiculait dans la société, en compagnie de son ami, "Phil" (secrètement et très certainement, follement épris d'elle). Ensemble, ils ont traversés mille et une histoires, de ce qui fait, notre quotidien, avec, toujours en touche finale, une petite note d'humour sympathique, un tantinet naïve. Zoé est la nièce de Tante Fritzy. Cependant, cette dernière n'apparaît jamais dans les épisodes d'Arthur et Zoé. Cela n'empêche, néanmoins, que Tante Fritzy est régulièrement interpellée par sa nièce, Zoé, et on peut même lire ses répliques, lorsqu'elle répond, insérées dans une bulle, raccrochée à un "vide". Arthur semblerait être le neveu de Phil, d'après leur ressemblance physique. Cette page "BD" partagée avec Arthur et Zoé, était destinée aux enfants qui attendaient impatiemment, que leur mère est terminée la lecture de son magasine, afin de pouvoir s'emparer à leur tour du journal, et savourer enfin leurs précieuses histoires enfantines. Mais ces histoires étaient loin d'être si enfantines que cela pourrait y paraître, car elles laissaient une note de morale et de savoir-vivre dans les esprits et les adultes pouvaient eux-aussi, se reconnaître dans ces petites épopées. Notamment, dans "Tante Fritzy", qui, de par son contenu, concernait plus un public "adulte" et qui était d'ailleurs placée en seconde partie de cette page, normalement consacrée et destinée, par définition, aux enfants. Voici donc quelques extraits de Tante Fritzy, mais aussi, pour notre plus grand plaisir, d'Arthur et Zoé ! Bonne lecture et surtout, bon divertissement et joyeuses retrouvailles avec ces petits personnages qui ont su bercer notre enfance et nous donner une raison de patienter, quand nos mères n'étaient pas à "leur ouvrage", trop concentrées par leur "religieuse" et hebdomadaire, gymnastique de lecture féminine !